9 oct 2025 - Stèle Mallory

Outre son intérêt historique - l'histoire du crash de l'avion de Mallory en 1944- cette randonnée pouvait présenter deux avantages à mes yeux: être au soleil et voir les myrtilliers avec leurs plus belles couleurs. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, mes espoirs ne furent pas déçus!

Nous étions donc 12 randonneurs et randonneuses pour cette sortie au départ du Rivier d'Allemont. Nous entamons rapidement la montée dans la forêt. Le chemin est assez raide - il le sera quasiment tout du long - mais nous profitons déjà d'une belle ambiance, les arbres émergeant de la brume.

La montée dans la forêt

Au bout d'un peu plus d'une heure, nous sortons de la forêt, et là, quelle belle surprise! Le ciel est d'un bleu pur et les pentes sont couvertes de rouge, c'est vraiment magnifique.

La sortie de la forêt

C'est l'occasion de la pause banane et d'une photo de groupe:

Il ne nous reste plus qu'à monter au milieu des myrtilliers pour atteindre la stèle. Celle-ci se signale un peu à l'avance par des restes de l'avion éparpillés un peu partout. Nous arrivons à midi à la stèle, où des explications s'imposent.

Petit exposé historique devant la stèle

J'ai lu Wikipédia la veille et je peux donc raconter l'histoire de cette tragédie, arrivée le 14 novembre 1944. L'avion transportait Trafford Leigh-Mallory, de la Royal Air Force, son épouse et quelques compagnons. Mallory venait d'Angleterre et se rendait à Naples, puis en Birmanie pour prendre la tête de la RAF en Asie du sud-est et combattre les Japonais. Il était le frère de George Mallory qui est peut-être monté au sommet de l'Everest en 1924 (soit 29 ans avant Edmund Hillary) et dont le corps a été retrouvé à 8300m d'altitude en 1999.

Nous choisissons de pique-niquer à côté de la stèle, avec une jolie vue sur le massif des Rousses. Jean-Bernard nous joue cinq airs d'harmonica avec un répertoire varié, passant de la chanson "Sur les marches du palais" à "Que ma joie demeure" de Bach.

Nous entamons la descente pour, malheureusement, retrouver la brume qui a monté depuis ce matin.

La brume n'est pas loin

Tout cela se finit par un bon moment au bistrot d'Allemond, où le plus gourmand a craqué pour les glaces à moitié prix, fin de saison oblige.

Ce fut une belle randonnée de 765m de dénivelé pour 6,5km. Merci à tous, à Christian et Bernard pour leurs photos et à Jean-Bernard pour ses airs d'harmonica. Ci-dessous, la trace: