4 sept 2025 - Bec de l'Aigle et Gorges du Bruyant

Jeudi 4 septembre 2025 : le département de l’Isère est en vigilance orange pour les orages.

9 randonneurs partent tout de même faire le Bec de l’Aigle et les Gorges du Bruyant.

Mais le circuit est inversé par rapport à ce qui était prévu : il vaut mieux commencer par monter le vallon du Bruyant, tant que le temps est correct pour ne pas se trouver en difficulté plus tard si la pluie devait s’inviter à notre retour.

C’est parti ! Nous empruntons un large chemin en rive droite du Furon jusqu’à l’entrée dans le vallon du Bruyant. Très vite, nous passons sur la rive droite du torrent en empruntant une première passerelle, l’occasion de rassembler le groupe pour une première photo et tester en même temps sa solidité. Celle de la passerelle, bien sûr, pas celle du groupe, qui lui est solide, uni, et plein d’entrain. …En train de se demander tout de même si la passerelle allait tenir !

D’une passerelle à l’autre, d’une rive à l’autre, nous cheminons tranquillement et parvenons au pied d’une cascade. Là nous découvrons quelques vestiges d’un ancien moulin,

et nous faisons la pause banane.

Poursuite de notre petite montée jusqu’à la Croix Lichou avant de descendre vers le Bec de l’Aigle.

Il est à peine plus de 11h30 quand nous arrivons vers le belvédère, en partie occupé par un groupe de randonneurs qui nous ont précédés. Mais il y a de la place pour tous et nous nous installons pour le pique-nique. Manger tant que le temps est correct et qu’il ne pleut pas ! Et bien sûr écouter, à la fin du repas, notre ami Michel qui nous conte le poème émouvant de Fredo le porteur.

Nous quittons notre nid d’aigle pour partir en direction de Lans-en-Vercors à travers le bois de Bourchardière que nous laissons bientôt pour déboucher dans une grande prairie.

Arrêt obligatoire pour… mettre les lunettes de soleil ! Mais où sont les nuages et l’orage annoncé ? Nous n’allons pas nous en plaindre… et nous cheminons tranquillou vers le nord pour nous retrouver bientôt à l’aplomb de la route des gorges. La pluie n’est toujours pas là, heureusement car une descente soutenue nous attend.

Mollo, mollo, les bâtons en avant, nous entamons la difficulté du jour. Celle que nous aurions dû faire en montant… Un pied devant l’autre, on se cramponne, on ne glisse pas, ni sur la terre, ni sur les rochers. Et nous arrivons tous au pied de la falaise, et à l’aise !

Une petite marche encore le long du Furon et nous voilà aux voitures. Toujours sans pluie, après avoir fait pratiquement 400 m de dénivelé et à peine plus de 8 km. Il ne reste plus qu’à trouver le bar qui pourra nous accueillir, à Saint Nizier, pour terminer agréablement cette randonnée belle et variée.

Merci à François le photographe, à Michel le conteur, et à l’ensemble des participants pour leur sympathie.

Et voilà la trace de la rando.